Logistique préparation commande, palettisation automatique, automatisation entrepot
De nombreuses grandes surfaces ont sauté le pas et se sont lancées dans le drive. Cette tendance soutenue par l’avènement de l’achat sur Internet, est-elle réellement un bon moyen de gagner de l’argent pour ces hypermarchés ?
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Le drive : une réponse au consommateur
Le drive répond à une forte demande des adeptes de l’achat sur Internet et de ceux qui veulent gagner du temps en faisant leurs courses en ligne. Parmi les consommateurs 8,5 % d’entre eux sont identifiés comme des « shop drivers » : il est donc indispensable pour ces grandes enseignes de se positionner sur ce marché. Toutefois, forte demande ne signifie pas toujours rentabilité.
Réduire les coûts de logistique pour gagner de l’argent
Les enseignes ne facturant pas la préparation de commandes au client, il est pour l’heure difficile en France d’avoir une rentabilité sur le drive. Le seul moyen pour espérer rentrer dans ses frais, est de réduire au maximum les coûts de palettisation et de manutention. Cela peut passer par l’automatisation de ce processus de conditionnement, mais aussi par l’informatisation de la fonction stockage et du picking.
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S’équiper de robots palettiseurs permettant une palettisation hétérogène par exemple, est la solution choisie par de nombreux professionnels de la grande distribution. Cela leur permet en plus de réduire les charges financières, de réduire les risques d’erreurs sur les commandes, d’optimiser les coûts de transport (densité gagnée au niveau des colis, meilleure organisation de la palette, etc.) mais aussi de stockage, de mieux gérer les stocks, etc.
C’est aussi le moyen de réduire la pénibilité du travail pour toutes ces personnes travaillant dans ces plateformes drive, la préparation des commandes étant physiquement très éprouvante. On estime qu’en moyenne un préparateur peut faire jusqu’à 10 km/jour !
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