Également appelé manager spécialisé, le management de transition vise à recourir à un manager spécialisé dans un domaine précis pour résoudre une problématique interne ponctuelle. Le manager instaurera des changements qui amélioreront les performances et la compétitivité d’une société. Veuillez trouver dans cet article ce que c’est qu’un management de transition, son histoire, sa mission, son mode de fonctionnement, ses avantages et ses inconvénients, ainsi que la différence entre un manager de transition et un intérimaire.
Qu’est-ce qu’un management de transition ?
Le management de transition est un dispositif qui permet aux entreprises d’avoir recours à des compétences managériales externes. Ces dernières traiteront des domaines spécifiques afin de résoudre un problème ponctuel. Les managers sont des cadres supérieures ou des dirigeants qui ont réalisé depuis plusieurs années des postes à responsabilité techniques ou managériales. Ils ont un statut de profession libérale, salarié intérimaire, gérant ou encore salarié en potage salarial.
L’histoire du management de transition
Originaire des Pays-Bas, le management de transition est apparu sous l’appellation d’Interim Management durant les années 1970. Au début, ce système de management gère les situations de crise d’une entreprise, plus précisément la fermeture d’un site ou une transition industrielle. Lorsque les cadres dirigeants ou les décideurs sont absents, il est indispensable de faire appel à des ressources externes. Cette solution ponctuelle a été fructueuse. Actuellement, la mission d’un manager de transition s’est élargie dans d’autres domaines que la gestion de crise. En raison de son expérience professionnelle, un manager est dans la grande majorité des cas un sénior.
À quoi consiste le management de transition ?
Le management de transition vise à réaliser des missions stratégiques et complexes au sein d’une entreprise. Ayant une durée de trois à vingt mois, cela peut se faire à temps partiel, temps plein ou encore à temps partagé. Le manager occupe de multiples tâches. Il manage une équipe, apporte de l’expertise à la société et accompagne le chef d’entreprise. Son travail offrira des conséquences positives sur le développement de la société.
Le management de transition requiert des qualités à ces cadres dirigeants. Il s’agit d’une grande disponibilité, une flexibilité, des expériences, un excellent savoir-faire, une réactivité, une bonne capacité d’adaptation, une efficacité, un bon sens du relationnel et une diplomatie. Un manager devra être bilingue au minimum et disposer d’une large connaissance dans le domaine d’activité qu’il va intégrer.
Quelle est la mission d’un manager ?
La mission d’un manager est de mettre en œuvre un projet important de façon ponctuelle au sein d’une entreprise. Le manager devra savoir prendre des décisions et en garantir la responsabilité. Ne désirant pas faire carrière dans l’entreprise, il a la possibilité de relever des problèmes organisationnels actuels tout en restant impartial. Même s’il n’est pas salarié de l’entreprise, il apparaîtra quand même dans l’organigramme.
Dans quel type de mission le manager intervient-il ?
À l’origine, le manager ne gérait que les situations de crise. Mais sa fonction a évolué peu à peu. De nos jours, un manager exerce sa mission dans le domaine de la gestion de crise, la réorganisation de l’entreprise, l’installation d’un plan de sauvegarde de l’emploi, la mise en place de réduction de coûts, la fermeture d’une usine et l’accompagnement de l’acquisition ou bien de la fusion d’une entreprise.
Le manager peut remplacer temporairement un dirigeant. Il a la possibilité de prendre des décisions opérationnelles durant son absence. Ainsi, la mise en place d’une délégation de pouvoir ou d’un mandat social est requise.
Le manager s’occupera aussi des opérations de développement, entre autres le lancement d’un nouveau produit ou la création de nouvelles entités. Il aura également comme mission de piloter minutieusement des projets délicats.
Les avantages et les inconvénients du management de transition
Le management de transition présente des avantages, mais aussi des inconvénients.
Ses avantages
Ce type de management aide les managers supérieurs qui sont sans emploi à cause d’un licenciement ou d’un pré-retraite. Il permet également de cumuler leur job ou leur retraite tout en continuant à pratiquer leur métier sur le monde du travail.
Avoir différentes missions variées garantit un enrichissement de ses connaissances et de ses expériences. C’est-à-dire que relever ces nouveaux défis boostent le manager.
Un manager de transition exerce son métier en toute indépendance et gère son parcours comme il le désire. Il est à noter que ce point est nettement spécifié dès son arrivée au sein de l’entreprise.
Ses inconvénients
Afin de demeurer actif dans l’univers du travail, il faut disposer de missions régulières. Or, ce n’est pas le cas du management de transition. Ce dernier requiert une certaine autonomie, une entière disponibilité et une bonne mobilité géographique. Le manager devra aussi savoir supporter les comportements quelques fois hostiles des salariés.
Quelle différence y a-t-il entre le management de transition et l’intérim ?
Le management de transition est différent de l’intérim. D’un côté, le manager de transition ne souhaite pas travailler à long terme au sein de l’entreprise. Il utilise ses compétences et ses expériences pour mettre en œuvre un projet, de façon ponctuelle. D’un autre côté, l’intérimaire a la possibilité d’être embauché en CDI dans la société. Généralement, cette dernière fait appel au travail temporaire en cas d’accroissement d’activité ou encore en cas d’absence d’un salarié.
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