La concertation sur la réforme des retraites va reprendre mi-octobre, d’après Jean-Paul Delevoye, le haut commissaire à la réforme des retraites. Celle-ci avait démarré mi-avril sous la forme de discussions avec dix organisations syndicales : CGT, CFDT, FO, CFTC, Unsa, CFE-CGC. Egalement, avec des organisations de chefs d’entreprise et d’agriculteurs.
Un bilan des six premiers mois sera alors effectué et les travaux à mettre en route au cours des six prochains mois seront évoqués.
Sept ateliers programmés jusqu’à la Toussaint
Sept ateliers participatifs sont par ailleurs programmés dans différentes villes en France jusqu’aux vacances de la Toussaint. Les citoyens français sont en effet, invités eux aussi à réfléchir sur le sujet. L’objectif affiché est qu’ils se l’approprient ce sujet et que les équipes du haut commissaire aillent à leur rencontre pour mieux se confronter et percevoir les peurs, légitimes, comme celles de pouvoir vivre convenablement et de pouvoir payer une maison de retraite par exemple, quand le moment sera venu. Quant à la prochaine réunion prévue avec les partenaires sociaux, celle-ci a pour objectif de mobiliser les réflexions notamment concernant les cotisations et les systèmes de solidarité (minimum vieillesse, pensions de réversion, droits familiaux, etc.), car tout le monde n’a pas le droit aux apl pour le loyer d’une maison de retraite notamment.
La concertation sur l’application de la réforme des retraites
Etape suivante : la concertation sur l’application de la réforme qui prendra elle aussi six mois. Il s’agira de déterminer comment faire la transition vers le futur système de retraites. L’âge de départ et la durée de cotisation, la prise en compte de la maternité… feront aussi partie des sujets délicat à débattre. A priori l’âge de 62 ans devrait être maintenu, mais les pensions de réversion seront bien sur la table de discussion pour éventuelle modification…
Cette concertation devrait être plus longue que prévue et déborder sur l’hiver 2019. Le calendrier parlementaire du dépôt de loi n’est quant à lui pas encore fixé. A priori, elle devrait être votée en 2019 et nous nous dirigeons vers un système dit « universel ».