Vous avez dû pulvériser votre parcelle pour lutter contre l’oïdium de la vigne ? Vos plants sont ainsi protégés mais vous devez passer à la deuxième étape : laver le pulvérisateur. Pour limiter la quantité d’effluents phytosanitaires sur votre exploitation, voici nos conseils pour un rinçage et un lavage efficaces sur la parcelle :
Où laver son pulvérisateur ?
Tout d’abord, il faut définir une aire de lavage pour votre matériel. En effet, après un traitement, il faut éliminer la bouillie résiduelle. Afin d’éviter d’avoir à gérer les effluents phystopharmaceutiques sur le siège de votre exploitation, déterminez au préalable, sur la parcelle, une zone où vous pourrez nettoyer votre pulvérisateur. Sur cette aire de lavage, vous pourrez vidanger la cuve. N’hésitez pas à consulter l’arrêté du 12 septembre 2006 qui rappelle les modalités de lavage comme les distances à mettre entre le point de lavage et les points d’eau ainsi que le type de sol, les équipements à posséder et les consignes générales à respecter.
Les équipements à posséder pour le lavage
Un matériel qui a pulvérisé des fongicides pour colza par exemple devra posséder une cuve de rinçage. Le volume de cette cuve doit être égal à 10% minimum du volume de la cuve principale. Cela permet en effet d’effectuer deux dilutions d’affilée. Il faut aussi que la cuve soit équipée de rotobuses, c’est-à-dire de buses de rinçage qui vous garantiront un nettoyage efficace et complet.
Les conditions de vidange et de lavage du pulvérisateur sur la parcelle
Pour vidanger et laver votre cuve au champ, sachez que la concentration de matière active doit être divisée par 100. Et vous devrez réaliser au minimum un rinçage et un épandage. L’épandage doit être réalisé jusqu’à ce que le pulvérisateur soit désamorcé. Quant au lavage, vous ne devrez le réaliser qu’une seule fois par an au même endroit.