Opinion Way, le site dédié aux études RH, a publié une étude sur la communication interne vue par les salariés. Et les chiffres concernant les réseaux sociaux d’entreprise sont plutôt mauvais. Les salariés français ne semblent pas convaincus par cet outil collaboratif en ligne.
Les chiffres de l’étude
Sur les 1007 salariés français interrogés par Opinion Way, seuls 22% ont accès à un réseau social d’entreprise, contre 77%. Parmi les salariés qui n’ont pas accès à cette technologie, 64% ne souhaitent pas que leur entreprise mette en place un RSE.
Parmi les 22% des salariés interrogés qui ont accès à un outil de travail collaboratif en ligne, 27% l’utilisent rarement, 25% l’utilisent de temps en temps et seulement 24% l’utilisent régulièrement.
Les bénéfices du réseau social d’entreprise
Les bénéfices du réseau social d’entreprise sont multiples et bénéfiques pour l’entreprise ET le salarié.
En effet, un RSE peut amplifier la valorisation des collaborateurs. Un remerciement pour un travail ou une idée sera vu par l’ensemble de la communauté (commentaire, like…). De plus, le réseau social interne permet de capitaliser les échanges hors-projet, comme les idées ou les propositions. Tout le monde peut les voir, tout le monde a accès à ces pistes à explorer.
Le RSE a également un aspect très pratique pour la gestion grâce à ses nombreuses fonctionnalités : prise de RDV, réservation d’une salle de réunion, suivi de documents, gestion des tâches… Tout est centralisé et cela évite la perte d’informations, inévitables lors d’un échange interminable de mails.
Le réseau social d’entreprise permet également de révéler des talents jusqu’alors inconnus. En renseignant leur profil, les salariés peuvent ainsi mettre en avant des compétences et ainsi être repérés par leurs collègues pour participer à un projet. De plus, grâce aux échanges sur le RSE, des salariés qui ne sont pas amenés à travailler ensemble peuvent se rencontrer et échanger.
Alors oui la mise en place d’un RSE dans l’entreprise n’est pas anodine. La meilleure façon de le faire accepter par les salariés passe par la communication, la présentation de l’outil et surtout la formation, afin que tous les salariés, jeunes et moins jeunes, se sentent à égalité face à ces nouvelles pratiques.
